Les accents tsiganes inimitables du Concert Românesc du jeune György Ligeti, la fougue virtuose et raffinée du Concerto pour violoncelle en ré majeur de Boccherini…

C’est un bel alliage de couleurs qu’a choisi la nouvelle cheffe de l’Orchestre de Picardie en première partie de programme… Avant de nous proposer cette magnifique et presque méconnue Symphonie en si bémol (1807).

L’œuvre passe souvent pour la plus heureuse et détendue des symphonies de Beethoven. Mais on a surtout l’impression que le maître, brouillant un peu les pistes par rapport à sa précédente symphonie, y expérimente de nouvelles énergies, d’autres et prodigieuses dialectiques du sentiment.

Ouverture par les élèves de Danse & Musique en Valois et de l’École Erik Satie

Los Tres Puntos, c’est l’entrain du ska et la rage du punk pour un cocktail aux sonorités chicanos, aux élans morriconniens, le tout teinté de rock rauque alternos hispano-parisien. La charge ska-punk de cette brigade armée de textes chantés en français et en espagnol fait passer un courant rock alternatif qui allume le quotidien avec l’énergie renouvelable de riffs engagés grâce à sa cathode positive bien cuivrée.

Des textes pour rire, pleurer, se battre, mais aussi pour faire la fête, ils sont chantés en français, espagnol, italien et anglais. Un groupe qui depuis 1995 a prouvé sa maturité au travers de ses différentes prestations et de ses albums.
Un mélange de cultures et de styles, véritable brassage à la base de ce son si singulier… une bonne humeur contagieuse !

Ouverture par la fanfare Aux Cuivres Citoyens
de Feigneux

Ce spectacle est un chef d’oeuvre burlesque et déjanté qui s’est joué à guichets fermés pendant 10 ans en Argentine et a été ovationné lors de sa tournée parisienne et internationale.

Un poyo rojo, ou en argot « un coq rouge », de ceux qui combattent. Dans des vestiaires qui sentent la chaussette sale, la tôle froide et les aisselles, deux types entrent, fouillent dans leurs casiers, se toisent un peu, se jaugent beaucoup. Longs et fins, secs et musclés, ils s’examinent et se jugent. Deux coqs avant la bataille. Pas un mot, pas de musique. Des regards, une petite radio, et enfin la lutte. Une danse frénétique, une compétition sportive, un combat de chiens. Ils passent en revue toutes les modalités des relations humaines quand elles deviennent bestiales.

Entre énergie et humour, les deux comédiens-danseurs font éclater le vernis de la danse, du théâtre, de l’acrobatie dans un spectacle coup de poing comme l’on aimerait en voir souvent.

« Jamais vulgaire ! », c’est le titre. Promesse tenue. Et en une heure, Gilles Amiot prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être grossier ou ridicule pour faire rire. Ses textes ont un sens. Ils sont une invitation à écouter les petites parts d’imaginaire, tendres et insolites, issues d’on ne sait où. « Comique » n’est pas le terme qui le qualifie, il est plutôt acteur rêveur ou encore poète.

Son talent d’écrivain, et la mise en scène judicieuse de Patrick Raynal, montrent bien que dans un monde tendu, l’humour est l’unique remède qui dénoue les nerfs des hommes sans les endormir.

Conception et interprétation : Gilles AMIOT
Mise en scène : Patrick RAYNAL

Entre théâtre, cabaret et tribune, un show intelligent et cocasse, généreux et émouvant. Noémie De Lattre a des faux seins. Elle danse, change souvent de couleur de cheveux et écrit des lettres d’insultes aux « gros cons » des rues. Elle parle des hommes et des femmes, elle parle aux hommes et aux femmes, elle parle de carrière, de famille, de publicité, de sexe et de quotidien. Elle porte des robes fourreaux, des talons de 12 et des décolletés plongeants.

Et pourtant, Noémie de Lattre est féministe ! Elle, pour qui ce mot était synonyme de vieilles filles aigries à aisselles velues, va vous raconter comment elle en est arrivée là, et comment ça va vous arriver à vous aussi !!! Entre théâtre, cabaret et tribune, pour la forme, mais aussi entre confession, stand-up et manifeste pour le fond, un one-woman-show intelligent, militant qui apporte un vent de fraîcheur ! Car le Féminisme est bel et bien un humanisme.

« Elektrik » est une création éclatante et décalée où la célèbre chorégraphe Blanca Li concentre toute la puissance et l’énergie de la danse électro.
Inventée dans les années 2000 et caractérisée par ses mouvements de bras décoiffants, l’électro est la danse d’une génération et n’a depuis eu de cesse d’évoluer et d’enrichir sa gestuelle.
Avec ce spectacle, Blanca Li et son équipe de danseurs de haut vol nous invitent à redécouvrir cette danse kaléidoscopique au gré de musiques électro aux influences baroques et industrielles.

DISTRIBUTION :
Danseurs : Mamadou Bathily alias BATS, Roger Bepet alias BIG JAY, Taylor Château alias TAYLOR, Jérôme Fidelin alias GOKU, Filipe Francisco Silva alias FILFRAP, Slate Hemedi alias CRAZY, Adrien Larrazet alias VEXUS, Jordan Oliveira alias JORDY.
Chorégraphie Blanca Li – Costumes Laurent Mercier

Senhoras é senhores, enlevez vos pulls, ouvrez vos oreilles… Qué Bacana !

La musique brésilienne, issue d’un héritage amérindien, européen et africain, ne se limite pas à la samba ou à la bossa nova. Trio Bacana nous invite au voyage en revisitant le répertoire traditionnel des côcos du Nordeste, des sambas de Salvador da Bahia mais aussi des sambas funk plus modernes.

Nul besoin que l’on vous prenne par la main, les voix du Trio Bacana vous embarquent avec elles. Un voyage, une histoire. Amour, sensualité, famille, trahisons, des textes tantôt drôles, tantôt tragiques sur des rythmes bruts traditionnels ou pas.

Trois personnalités, trois voix, une guitare,
des percussions : on sent comme une envie de danser incontrôlable nous envahir !

Le Scratchophone Orchestra ce sont des mélodies taillées dans la matière brute du swing des années 30 qui croisent le mouvement électro-swing, des beats rejouant dans ce siècle-ci les rythmiques les plus dansantes du précédent, des compositions aux productions soignées structurées autour du chant et l’énergie d’un quartet qui électrise de façon systématique la piste de danse.